Option théâtre 2018

L’Autobus de Stanislav Stratiev par les élèves de Terminale de l’option théâtre

Cette année à l’option théâtre, les élèves de terminales ont monté L’Autobus, une pièce de Stanislav Stratiev, écrite dans le contexte de la Bulgarie communiste des années 1980. Burlesque et satirique, elle dresse le portrait sans concession d’une société prise en otage par un pouvoir arbitraire, autoritaire, violent. Dans le bus, métaphore du pays qui va à sa perte, les passagers, bringuebalés par les caprices du chauffeur-chauffard et les soubresauts de la carlingue, révèlent leurs vrais visages. La critique est à la fois drôle et grinçante. Elle ne vise pas que le pouvoir, elle s’attache aussi à pointer jusqu’à la caricature la difficulté de tout un chacun à vivre plus harmonieusement.

Le Jeudi 31 mai, le public a pu découvrir la pièce mise en scène par Natacha Mircovich, comédienne du Théâtre du Cristal. Le public a apprécié le jeu généreux et précis des élèves, l’intensité de leur présence, la qualité du spectacle qu’ils nous ont offert.

Un Jour au musée, par les élèves de 2nde et 1ère de l’option théâtre

Le mardi 5 juin les élèves de 2ndes et de 1ères de l’option théâtre ont joué leur pièce « Un jour, au musée » à la Rotonde du lycée. Ce thème s’est progressivement imposé suite à diverses expériences esthétiques et créatives particulièrement marquantes pour les élèves : une représentation d’une pièce de Molière au théâtre de Montansier (théâtre partenaire du lycée à la rentrée prochaine) ; la visite à la gypsothèque du château de Versailles (dans le cadre du PEAC « On ne copie pas, mais… » initié par Mme Legault, professeur d’arts plastiques) ; des cours consacrés à la composition, sur scène, de « tableaux vivants », pour lesquels les élèves s’inspiraient de tableaux de Greuze, de La Tour, du Titien…. ; deux ateliers conduits par Elise Couteau, danseuse et chorégraphe en danse contemporaine, prenant pour point de départ des reproductions d’œuvres d’art et des morceaux de musique sur lesquels les élèves ont d’abord improvisé.

Les suggestions de personnages, d’interprétation, de mise en scène, décors, costumes ont fusé, ménageant la place à la parole et au geste, au répertoire contemporain et aux textes classiques, et le spectacle a pris forme : « un jour, au musée » allait donner à voir le quotidien d’une journée au musée, en le «ré-enchantant » pour qu’il devienne une belle histoire que l’on pourrait raconter : il était une fois, un jour, au musée…